La Position Du Guetteur

Transmissions

En lien avec les créations, des projets d’actions culturelles, des passerelles, ont été imaginées entre amateurs et professionnels et les publics les plus divers. La formation et la transmission ont toujours accompagné la vie de la Compagnie sous les formes les plus variées (stages, ateliers, création de festivals, classes Option, collaborations collectives et spécifiques entre artistes et partenaires professionnels comme l’éducation nationale, médiathèques, conservatoires, réseaux associatifs, centres d’actions sociales, missions locales, instituts médicaux pédagogiques)…

Conférence de Ricardo Lopez Muñoz destinée à tous les étudiants en création numérique de l'UQAT (aussi ouverte à la population)

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Vivre et dire son quartier

Ricardo Lopez Muñoz a coordonné à plusieurs reprises le projet «Vivre et dire son quartier», réunissant des jeunes des quartiers de Kourou, avec l’objectif de travailler sur les problématiques communautaires et de territoire, sur les échanges entre jeunes de différents quartiers et, ce, à l’articulation des figures de la mythologie grecque et des récits de leur propre histoire.

Le programme « Vivre et dire son quartier » développé depuis 10 ans par la compagnie du Théâtre de l’Entonnoir, dirigé par Isabelle Niveau, accueille tout au long de l’année des spectacles pour la jeunesse, suivis de débats sur des thèmes sensibles, propose des ateliers de sensibilisation à l’art et, chaque année, sur la période d’octobre/novembre, une création avec une centaine de jeunes, guidés par des artistes professionnels. Dans ce cadre, les jeunes sont sollicités sur le temps scolaire (avec les enseignants) et hors temps scolaire, dans les maisons de quartiers, le soir, le week-end et les vacances.

Un projet d’insertion par l’art

Porté par le théâtre de l’Entonnoir, Ricardo Lopez Muñoz a pensé un projet qui s’adresse à des jeunes âgés de 18 à 26 ans, en rupture de sens et en difficulté d’insertion sociale et professionnelle. Son objectif, à travers un processus de sensibilisation et d’apprentissage, vise à vivre des expériences artistiques, comme espace de rencontre et de partage avec la population, sur le territoire de Guyane. Porteur de cohésion sociale, ce projet vise à permettre à des jeunes de se remettre sur la voie de l’autonomie, de la « réappropriation de soi-même » et à envisager pour eux-mêmes un projet de vie personnel et professionnel. Constitué de modules – artistiques, savoirs de base, stages en entreprise – ce projet se définit comme un processus, fait d’étapes d’apprentissages.

Pourquoi un tel projet ?

Il part de la conviction que l’art théâtral offre une possibilité de transformer les rapports sociaux et de s’exprimer, autrement que dans la vie. A travers cette expérience, c’est bien la mise en scène du je qui est travaillée : qui suis-je ? D’où viens-je ? Le corps est sollicité. Le corps, source du son et du mouvement. Placer sa voix et son corps dans l’espace. Rendre son corps expressif. Mon corps et celui des autres dans l’espace. Mais aussi le corps et ses émotions. Ressentir ce qui nous traverse, trouver les mots pour l’exprimer, dans un cadre établi. Percevoir les émotions des autres, les respecter. Mettre à distance son vécu, l’interroger, exprimer ses peurs, ses aspirations…

Les récits de vie sont une porte d’entrée pour travailler tant sur l’histoire du sujet, de le réinscrire dans sa dimension personnelle, sociale, familiale, géographique, politique, que dans son devenir et ses projets. Guidés et soutenus par des artistes, les jeunes sont amenés à une mise à distance de leurs paroles, par l’art, pour cheminer vers un espace de représentation. Et de rassembler des matériaux propres à nourrir ce travail de création, qui seront l’objet d’une « composition » scénique, à partir des extraits de chacun des textes ou témoignages. « Composer » avec les récits, en procédant par collage et montage, pour donner du sens à la diversité des propositions et élaborer une unité (kaléidoscopique) des témoignages. Et construire ainsi un espace imaginaire collectif qui prendra des formes de rencontre avec le public.

Du je à l’estime de soi, à travers le travail mené autour du corps, de la voix, du récit de vie… L’ensemble des participants découvrent les différentes étapes du processus de création, espace d’expression leur permettant de se mettre à l’écoute de soi, des autres, de comprendre et de respecter leurs limites personnelles. L'objectif étant à terme de permettre la rencontre, l'ouverture sur le point de vue de l’autre – l’altérité, l'accueil des différences ou encore le dépassement et la confiance en soi. De s’approprier des valeurs autour du partage de la création artistique. S’écouter et se respecter pour que l’imaginaire et le faire théâtre ensemble puissent émerger. C’est dans cette expérience et cet apprentissage communs qu’émerge l’autonomie du sujet. Les disciplines artistiques abordées sont toujours des portes d’entrée sur un questionnement de soi, de sa place parmi les autres, dans la société, la communauté, la famille… dans le monde.

Centre de formation professionnelle aux techniques du spectacle (CFPTS)

Pendant 2 années consécutives, en 2011 et 2012, Ricardo Lopez Muñoz a accompagné la formation de jeunes professionnels, par la création de spectacles, Wonderland et Home sweet home.

« Les règles du jeu de la représentation.
Durant leurs deux années d'apprentissage, les jeunes régisseurs du CFA du Spectacle vivant et de l'Audiovisuel sont confrontés à des situations de plus en plus proches des situations professionnelles. L'examen pratique de fin de formation, sans avoir pour objectif de créer totalement un spectacle achevé, est un exercice « grandeur réelle » dans le cadre duquel ils vont devoir mettre en œuvre leurs compétences personnelles ainsi que leur capacité à gérer le travail d'équipe, la pression psychologique et finalement le regard extérieur, celui du public. Les artistes se prêtent aimablement au jeu, se mettant au service de ces jeunes techniciens : une façon de les accueillir dans le métier ». (CFPTS)

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Wonderland Elements, une réussite totale.

Joué à 4 reprises dont 2 fois dans une salle comble, le public, composé de proches (amis, familles...), de nos partenaires professionnels et institutionnels mais aussi du jury d'évaluation est resté ébahi face à l'atmosphère onirique de ce magnifique conte de fée créé par Ricardo Lopez Muñoz. De plus, la prestation technique habilement menée par nos apprentis était éblouissante.
Les spectateurs ont été unanimes sur la qualité technique déployée et ont souligné le nombre d'effets techniques utilisés cette année qui ont contribué à faire de Wonderland Elements une véritable représentation théâtrale ». A cette occasion, 15 interprètes, professionnels et non professionnels, se sont investis dans cette création.

Un spectacle librement inspiré de l'œuvre de LEWIS CARROLL.
Une proposition de Ricardo LOPEZ MUÑOZ au Théâtre de l'Aquarium, La Cartoucherie.

Conception & mise en scène : Ricardo Lopez Muñoz
Dramaturgie scénographique : Ricardo Lopez Muñoz, Julien Peissel, Étienne Soullard
Conception sonore : Jean-Marc Istria

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Home, Sweet Home

Les enfants de Chaos, anthroponomie familiale
« Qui regarde dehors rêve. Qui regarde à l'intérieur se réveille » Carl G. Jung
Nous sommes plongés au cœur d'une famille contemporaine, autopsiée dans son espace de vie : la maison. Qu'est-ce qu'une maison ? Par qui et par quoi est-elle habitée ? Qu'habitons-nous et qu'est-ce qui nous habite dans ces espaces clos, si familiers et parfois si étrangers ? « Home Sweet Home » est une maison vivante, lieu de toutes les mythologies, prolongement des corps et des esprits. Ici la matière parle et c'est à travers elle que s'expriment les univers intimes et inconscients des résidents par lesquels nous voyageons : rêves, rituels, gestes du quotidien, métamorphoses, cauchemars. Au bout de ce voyage, ces personnages du quotidien et de la tragédie parviendront-ils à rejoindre cette autre part d'eux-mêmes et à se réveiller... ? »

Un spectacle conçu et mis en scène par Ricardo LOPEZ MUÑOZ avec les apprentis de la promotion 12 de la formation Régisseur de spectacle option son, lumière, plateau.
Les mardi 3 & mercredi 4 juillet 2012 à 15h et 20h30 au Théâtre de Gennevilliers.

Scénographie : Julien Peissel, Ricardo Lopez Muñoz
Construction décors : stage CFPTS constructeur de décor 2012
Compositions musicales : Pablo Lopez
Conception sonore : Jean-Marc Istria
Régie générale : Jean-Luc Briand
Avec Moh Aroussi, Delphine Caron, Béatrice Chéramy, Hugues Dangréaux, Bettina Külhke, Daniela Labbé Cabrera

Depuis 1991

2009/2011

Chargé de mission jeunesse et culture au sein d’une collectivité territoriale, menant des projets et actions artistiques et culturels avec des partenaires multiples

2005/2006

Un riche, trois pauvres de Louis Calaferte. Atelier amateur dans le cadre de la résidence à Aulnay-sous-Bois. Représentations Espace Jacques Prévert.

2005

Création de La Cellule de Crise et du Manifeste, groupe de réflexion et d’action autour des rapports entre arts, société ou comment continuer à créer dans la précarité. Episode 1 / chronique en milieu urbain, MC93, Bobigny. En collaboration avec Constance Arizzoli.

Le Chantier #1. MC93 Bobigny. Mise en scène : Ricardo López Muñoz. Ecriture : Constance Arizzoli.

Chantier ouvert à toutes les disciplines artistiques et à toutes personnes.

La mégapole, ses espaces publics et ses espaces intimes. La ville, architecture réceptacle d’une vision de l’homme dans son rapport à la société, à sa propre intimité et à son propre corps. L’homme, individu dépossédé de lui-même – corps et pensée – par la soumission de son existence à la vie urbaine, une réalité à laquelle il participe, mais qui le domine.

2002

Souviens-toi d'où tu es tombé. Installation-spectacle. Création dans le cadre de la formation des régisseurs de spectacle de l’Institut Supérieur des Techniques du Spectacle, à la Chapelle des Pénitents Blancs. Avignon. Mise en scène : Ricardo López Muñoz. Ecriture : Constance Arizzoli.

Avec les étudiants régisseurs. Travaux de sortie pour les régisseurs généraux.

Les sept péchés capitaux, dans un monde à l’envers où les hommes marchent à la verticale et où le corps de la société, une femme énorme posée sur un canapé, se gave de marshmallows…